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A l’occasion du colloque portant sur « Études de Droit et employabilité » organisé par la Chaire Unesco des Droits de la personne humaine et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi dont je suis le Titulaire, j’ai le plaisir d’avoir, ensemble avec les autres communicateurs, contribuer à offrir aux étudiants et diplômés en Droit des pistes de solutions afin de leur permettre d’affronter les défis de l’employabilité.Ce colloque a vécu ses moments forts avec les échanges autour des thématiques développés que sont :Études de droit, assurance-qualité et employabilité, par Professeur Francis K. DECKON ;Etudes de droit et employabilité : offres de formation et besoin du marché de l’emploi, par M. Jean-Luc AYIH-KLAKPASSO ; Etudes de droit et employabilité : l’attitude des acteurs, par Professeur Samson Igor Bodossessi GUEDEGBE ;Problématique de l’accès aux professions libérales classiques, par Maître Spéro QUENUM ;Jeunes juristes, entreprenariat et employabilité, par M. Romain K. MIDJRESSO MIDJRESSO ;Etudes de droit et emplois à l’international, par M. Martin SODJI.Sincères remerciements aux différents communicateurs et plein succès aux diplômés.

Dans les amphis des facultés et écoles d’ici et d’ailleurs, Pendant que les étudiants réfléchissaient, Les uns, sur la loi applicable au mariage célébré au Niger entre un béninois et un togolais, (Droit international privé dont vous êtes incontestablement l’un des maîtres), Les autres, sur le malaise qui fonde le choix de leur sujet de mémoire de fin de formation (Méthodologie de la recherche en Droit professé avec passion),Le Professeur Noël A. GBAGUIDI les regardait et se disait tout bas : « Jeunes gens, si je pouvais laisser dans vos esprits des idées vraies, ce serait ma plus grande récompense ». Professeur, en ce moment où la communauté universitaire vous rend un hommage mérité, je prête ma voix aux étudiants, docteurs et professeurs que vous avez formés, pour vous rassurer que vous l’avez fait, « you did it ». Dans nos esprits bourgeonnent l’amour du travail par objectif et bien fait de même que les valeurs de rigueur, de ponctualité, de discrétion et d’humilité qui vous caractérisent. La confiance en la jeunesse est l’un des traits de votre personnalité fascinante. Aussi, ai-je été nommé très tôt Secrétaire scientifique de la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie pour servir à vos côtés et par la suite Titulaire de ladite Chaire lorsque vous avez été appelé à servir au Conseil national de l’éducation en tant que Président. Je dois aussi désormais assurer certains de vos enseignements à l’étranger et au Bénin dont celui de la Méthodologie de la recherche en Droit à proposduquel je voudrais ne pas manquer l’occasion de partager avec vous les données d’un document de problématique suivant la démarche que nous tenons de vous : Ce qui devrait être : le père doit avoir ses yeux sur ses enfants Ce qui est : le père, Professeur Noël A. GBAGUIDI est admis à la retraite Le problème : les yeux du père sont désormais loin de ses enfants Le sujet : Le devoir de regard paternel à l’épreuve du départ à la retraite Question principale : Que faire pour que le père continue par avoir ses yeux sur ses enfants en dépit de son départ à la retraite ? Intérêt théorique : Redéfinition de la relation entre le père et les enfants ; celle-ci doit être appréhendée comme une relation abstraite et pas toujours concrète Intérêt pratique : les enfants seront apaisés et continueront en toute sérénité à progresser avec la conviction que le père a toujours ses yeux sur eux Objectif : démontrer qu’il existe des voies et moyens pour garantir aux enfants le regard du père en dépit du départ de ce dernier à la retraireLignes d’analyse : analyses substantielle et fonctionnaliste notamment Deux axes du plan : Afin que les yeux du père ne quittent jamais ses enfants, ne serait-ce que de façon abstraite, dès ce jour et pour toujours (I), le bâtiment de la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie est baptisé Bât. Professeur Noël A. GBAGUIDI (II). Campus d’Abomey-Calavi, le 23 mars 2023 Samson Igor Bidossessi GUEDEGBEAgrégé des Facultés de DroitEnseignant-Chercheur, FADESP/UACTitulaire Chaire Unesco DPHD

SALIFOU41IntroductionDans un article au titre évocateur, au sujet des réformes constitutionnelles en Afrique, Théodore HOLO faisait déjà le constat alarmant de ce que « Les belles architectures et constructions érigées pour le rayonnement de la démocratie en 1990, sont progressivement laissées à l’abandon, quand elles ne sont pas purement saccagées. Elles sont devenues dans le meilleur des cas un musé de contemplation des valeurs démocratiques, car les réformes initiées dans la dernière décennie du XXème siècle n’ont souvent eu que des effets formels.». Une alerte qui plante bien le décor et le contexte du « constitutionnalisme africain francophone »….

Dans un monde régi par les principes de la souveraineté nationale et de la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats, peu de méthode efficace existe pour contraindre les Etats à se conformer à leurs obligations internationales. N’est-ce pas le vrai frein à l’efficacité des sanctions économiques internationales ? Car sur l’arène internationale aucun Etat sous la coupole du droit international ne peut contraindre ses pairs à changer de politique, ni interne ni étrangère, même si ces derniers se révèlent des dictateurs, agresseurs ou antidémocratiques tout court. Etant, de nos jours, la seule alternative aux sanctions militaires, existe-t-il une possibilité de rendre moins douloureuses ces sanctions à la plus grande masse des populations qui en réalité ne sont pas visées ?…

Dans un article au titre évocateur, au sujet des réformes constitutionnelles en Afrique, Théodore HOLO faisait déjà le constat alarmant de ce que « Les belles architectures et constructions érigées pour le rayonnement de la démocratie en 1990, sont progressivement laissées à l’abandon, quand elles ne sont pas purement saccagées….